Bonjour,
Pourquoi parler de mollets? (La réponse la plus simple est que j'en ai envie)
Je dois commencer par le début, cela me semble un minimum. Apparemment, les mollets étaient la partie la plus provocatrice du corps humain pour les hommes et les femmes du 18ième siècle. Je dis apparemment car je ne me souviens plus de qui ou à quel endroit j'ai obtenu cette information. À cause de cela, je ne peux vous référer à une source fiable.
Plusieurs peuvent se demander en quoi les mollets peuvent être affriolants. Mesdames, regardez attentivement l'habit masculin du 18ième siècle...
Agrandissement de la toile L'entrée du port de Marseille (1753), Claude-Joseph Vernet
Dépôt du département des peintures, Musée du Louvres, Paris
Dépôt du département des peintures, Musée du Louvres, Paris
Monsieur le vicomte de Rohan-Chabot (non daté), Louis Carrogis dit Carmontelle
Collection Musée Condé à Chantilly
Monsieur le Vidame d'Amiens (1758) Louis Carrogis dit Carmontelle
Collection Musée Condé à Chantilly
Avec toutes ces épaisseurs sur les bras, le tronc, les fesses et les cuisses, que nous reste-t-il pour admirer la forme physique et la musculature de ces messieurs? Puisque la culotte est portée jusqu'au genou et que le bas moulant couvre le reste du membre inférieur, il ne reste que ce que le bas recouvre à observer. Pour celles qui voudraient admirer les muscles fessiers de ces messieurs une fois le justaucorps (ou le capot pour les canadiens) enlevé se ravisent. En effet la culotte est assemblée de telle manière que, bien que serrée du genou jusqu'à la mi-cuisse, elle s'évase sur les fessiers de sorte qu'il y ait de la place pour y fourrer la chemise. De telle sorte que le postérieur est trop rembourré pour pouvoir deviner la musculature des fessiers.
Dictionnaire express
Cuisse: Partie du membre inférieur se situant entre la hanche et le genou
Jambe: Partie du membre inférieur se situant entre le genou et la cheville
Mollets: Partie charnue de la jambe composé des muscles gastrochnémiens
Membre inférieur: Segment corporel s'étendant de la hanche au pied, pour différencier de la jambe
Membre inférieur: Segment corporel s'étendant de la hanche au pied, pour différencier de la jambe
Pour ce qui est d'apercevoir les bras de ces messieurs? Mission impossible si vous remarquez votre bel Adonis dans un environnement respectable. En effet, la chemise est considérée comme une deuxième peau, puisque c'est le seul vêtement qui touche la peau (la petite culotte ou boxer ne viendra que plus tard durant la première moitié du 20ième siècle, soit près de 200 ans plus tard). En effet, un dicton de l'époque qualifie de ''cul et chemise'' deux objets qui ne vont pas l'un sans l'autre. Beaucoup d'écrits du 18ième siècle décriront qu'une personne est nue alors qu'elle porte encore sa chemise. Puisque la chemise est qualifiée de bouffante aux chemises par mes contemporains (comprendre 2016), il y a peu de chance d'apercevoir plus que les avant-bras. De plus la musculature des avants-bras est longiligne et délicate, ce qui ne lui a jamais vraiment donné beaucoup d'admirateur dans les différentes cultures et époque (à ma connaissance).
Je dois avouer que depuis que je connais que les mollets étaient la partie à regarder chez l'autre sexe pour les gens du 18ième siècle, je me plait à regarder les mollets des gens dans ma vie quotidienne. Peut-être que ma formation académique sur la musculature y est pour quelque chose aussi.
Maintenant je m'adresse aux messieurs. La question typiquement masculine serait: Pourquoi diantre garderais-je les yeux si bas alors que cette époque est si généreuse sur le décolleté de ces dames? J'essaierais de répondre au mieux à cette question avec des hypothèses.
Hypothèse 1: le galbe du sein est si accessible au dix-huitième siècle à la vue de ces messieurs qu'il en devient banal alors que le pied, la cheville, le mollet et plus haut encore sont probablement lié à la promesse de l'interdit de l'amour charnel... Séduction, tentation...
Si vous vous souvenez bien ce ce qui est écrit plus haut, la petite culotte ne sera inventée que dans environ 200 ans, c'est autant applicable pour les hommes que les femmes.
Sur la toile de Fragonard, ''L'escarpolette'' le galant à gauche a une vision du bouton de rose de la demoiselle. Si vous croyiez que cette toile était chaste et innocente, vous vous trompiez...
Hypothèse 2: il faut une certaine intimité ou des circonstances précises pour que ces messieurs aperçoivent ledit mollet d'une dame, comme vous pouvez le voir dans les peintures révélant cet aspect de l'anatomie féminine.
De mémoire, il me semble que Pehr Kalm, explorateur naturaliste suédois-finlandais ait souligné que les jupons (comprendre le bas des robes et jupes) des canadiennes de la Nouvelle-France soit étonnamment haut, (comprendre quelque part entre la naissance du galbe du mollet, donc loin des mini-jupes). J'ai un vague souvenir que d'autres voyageurs aient fait la même remarque, sans avoir le nom de ces voyageurs ni leur pays d'origine.
J'espère vous avoir introduit l'attrait des mollets.
Hello,
Why is this post about calf? (Simple answer is that I want to)
Apparently, calves were the most attractive body part of the human body for men and women in 18th century. I say apparently because I can't remember where or who told me this information a long time age. Because of that, I do not have reliable ressource to support that saying.
Many can ask how can a calf be attractive. Ladies, please watch carefully the men clothing of 18th century...
How about to see gentlemen arms? Mission impossible if you and the beautiful Adonis are in a respectable area. The shift is then considered as the second skin (because it is the only piece of clothing that touches the skin. The briefs or boxer will arrive somewhere in the beginning of the 20th century, about 200 years later). French saying is ''cul et chemise'', I will translate by ''shift and ass'' for two objects or persons that are never seen apart one from the other. Many writings of the 18th century describe somebody as naked when he is still wearing a chemise. Because the shift have puffed sleeves, nearly no chance to see more than forearm. Moreover, because the muscles of the forearm are thin and willowy, I know no cultures or time period that emphasis on it.
I have to confess that since I know that 18th century is an attractive boy part, I'm pleased when I see calves in my modern life. Maybe my academical formation on bones and muscles is for something...
Hypothesis 1: The curved breast is so visible with woman clothing to be seen by those gentlemen of the 18th century that it has become too common (I'm not saying it wasn't pleasent). In other hand, the feet, the ankle and the calf is in straight line with the feminine intimacy, promise of the forbidden carnal love... Seduction, temptation...
If you remember well there was no briefs or panties until the 20th century, 200 years later.
On Fragonard painting, '' The swing'' ( L'escarpolette in french) the sir on the left has a view on the rosebud of the lady. If you thought that painting was chaste and innocent, you were wrong.
Hypothesis 2: The gentlemen needed a peticular event or intimacy to see the calves of one lady, as you can see in the 18th century paintings that show that body part of the female anatomy.
If I remember well, Pehr Kalm, explorer from Sweden/Finland said that woman in New-France were wearing their petticoats pretty high on the leg (understand somewhere between the birth of the curve of the calf and the mid-calf, we are far away of mini-skirts). I vaguely remember that other explorers from other country emphases on that point too. (without remembering their names)
I hope that I have introduce to you the attraction of calves.
Maintenant je m'adresse aux messieurs. La question typiquement masculine serait: Pourquoi diantre garderais-je les yeux si bas alors que cette époque est si généreuse sur le décolleté de ces dames? J'essaierais de répondre au mieux à cette question avec des hypothèses.
La toilette (1742), François Boucher
Collection du ''Museo Thyssen-Bornemisza'', Madrid
L'escarpolette (1767), Jean-Honoré Fragonard
Collection Wallace, Londres
Hypothèse 1: le galbe du sein est si accessible au dix-huitième siècle à la vue de ces messieurs qu'il en devient banal alors que le pied, la cheville, le mollet et plus haut encore sont probablement lié à la promesse de l'interdit de l'amour charnel... Séduction, tentation...
Si vous vous souvenez bien ce ce qui est écrit plus haut, la petite culotte ne sera inventée que dans environ 200 ans, c'est autant applicable pour les hommes que les femmes.
Sur la toile de Fragonard, ''L'escarpolette'' le galant à gauche a une vision du bouton de rose de la demoiselle. Si vous croyiez que cette toile était chaste et innocente, vous vous trompiez...
Hypothèse 2: il faut une certaine intimité ou des circonstances précises pour que ces messieurs aperçoivent ledit mollet d'une dame, comme vous pouvez le voir dans les peintures révélant cet aspect de l'anatomie féminine.
De mémoire, il me semble que Pehr Kalm, explorateur naturaliste suédois-finlandais ait souligné que les jupons (comprendre le bas des robes et jupes) des canadiennes de la Nouvelle-France soit étonnamment haut, (comprendre quelque part entre la naissance du galbe du mollet, donc loin des mini-jupes). J'ai un vague souvenir que d'autres voyageurs aient fait la même remarque, sans avoir le nom de ces voyageurs ni leur pays d'origine.
J'espère vous avoir introduit l'attrait des mollets.
Mlle Canadienne
Why is this post about calf? (Simple answer is that I want to)
Apparently, calves were the most attractive body part of the human body for men and women in 18th century. I say apparently because I can't remember where or who told me this information a long time age. Because of that, I do not have reliable ressource to support that saying.
Many can ask how can a calf be attractive. Ladies, please watch carefully the men clothing of 18th century...
Enlargement of the painting L'entrée du port de Marseille (1753), Claude-Joseph Vernet
Dépôt du département des peintures, Musée du Louvres, Paris
Dépôt du département des peintures, Musée du Louvres, Paris
Monsieur le vicomte de Rohan-Chabot (non daté), Louis Carrogis dit Carmontelle
Collection of Musée Condé à Chantilly
Monsieur le Vidame d'Amiens (1758) Louis Carrogis dit Carmontelle
Collection of Musée Condé à Chantilly
With all the layers on arms, trunk, bottom and thighs, what is still available to admire the muscles and physical health of those gentlemen? Because the breeches is worn until the knee and that stocking cover up the rest of the lower limb, that lower leg is the only part available to be seen. For those who would like to admire the gluteal muscles of those gentlemen once the ''justaucorps'' (or ''capot'' for canadian men) removed you have to change your mind. The breeches are sewn in a way that allow space to shove the shift around the bosom in a way that it is way too layered to guess the gluteal muscle.
How about to see gentlemen arms? Mission impossible if you and the beautiful Adonis are in a respectable area. The shift is then considered as the second skin (because it is the only piece of clothing that touches the skin. The briefs or boxer will arrive somewhere in the beginning of the 20th century, about 200 years later). French saying is ''cul et chemise'', I will translate by ''shift and ass'' for two objects or persons that are never seen apart one from the other. Many writings of the 18th century describe somebody as naked when he is still wearing a chemise. Because the shift have puffed sleeves, nearly no chance to see more than forearm. Moreover, because the muscles of the forearm are thin and willowy, I know no cultures or time period that emphasis on it.
I have to confess that since I know that 18th century is an attractive boy part, I'm pleased when I see calves in my modern life. Maybe my academical formation on bones and muscles is for something...
Now, I that I've addressed the gentlemen one's, lets talk about the lady calves. The typical men question is: Why should I keep my eyes so low when the neckline is so generous at showing the breast? I will thy to answer with hypotheses.
La toilette (1742), François Boucher
Collection of ''Museo Thyssen-Bornemisza'', Madrid
L'escarpolette (1767), Jean-Honoré Fragonard
Wallace Collection, London
Hypothesis 1: The curved breast is so visible with woman clothing to be seen by those gentlemen of the 18th century that it has become too common (I'm not saying it wasn't pleasent). In other hand, the feet, the ankle and the calf is in straight line with the feminine intimacy, promise of the forbidden carnal love... Seduction, temptation...
If you remember well there was no briefs or panties until the 20th century, 200 years later.
On Fragonard painting, '' The swing'' ( L'escarpolette in french) the sir on the left has a view on the rosebud of the lady. If you thought that painting was chaste and innocent, you were wrong.
Hypothesis 2: The gentlemen needed a peticular event or intimacy to see the calves of one lady, as you can see in the 18th century paintings that show that body part of the female anatomy.
If I remember well, Pehr Kalm, explorer from Sweden/Finland said that woman in New-France were wearing their petticoats pretty high on the leg (understand somewhere between the birth of the curve of the calf and the mid-calf, we are far away of mini-skirts). I vaguely remember that other explorers from other country emphases on that point too. (without remembering their names)
I hope that I have introduce to you the attraction of calves.
Mlle Canadienne
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