lundi 17 octobre 2016

Couvre-chaussure

Bonjour,

Depuis que je me suis acheté les chaussures de satin de coton Georgiana de American Duchess en fin de ligne, je suis devenue un peu fanatique pour essayer de ne pas les salir. Elles sont faites pour être teintes mais avec mes bas blancs, je ne veux pas tenter la chance que mes souliers puisse déteindre sur mes bas de soie brodés. Ces souliers sont de petites oeuvres d'art. Je me suis demandé s'il y avait un moyen de les protéger de façon historique.


Crédit photo: Cathrine Davis

Le souvenir d'un objet reproduit dans une section muséale de la Forteresse-de-Louisbourg que j'ai visité en 2011 m'est revenu. J'ai retrouvé la photo.



Je me suis mise en recherche de ces fameux couvre-chaussures. La majorité des exemplaires que j'ai trouvés datent de la fin du 18ième siècle et sont d'origine britannique ou américaine. Les quelques exemplaires français que j'ai trouvé sont plus élaborés avec le tissu de la chaussure assorti avec le couvre chaussure.


Pour sa simplicité, j'ai dirigé mon choix vers cet artéfact comme base pour faire une reproduction, bien qu'il soit d'origine britannique. J'ai  légèrement altéré la forme pour que mes chaussures fonctionnent avec le couvre-chaussure, l'ajustement entre la chaussure et le couvre-chaussure n'est pas parfait, je voulais qu'on puisse encore reconnaitre l'inspiration d'origine.

Avec l'aide précieuse de mon père et de ses outils, j'ai façonné des blocs de pins dans la forme voulue. J'en suis à l'étape de les sabler, il me manque à  teindre et huiler le bois puis couper et clouer le cuir au bois. Je déciderais ensuite si je veux poursuivre avec l'ajout de plaque de fer pour sur-élever la chaussure de la boue et autres détritus de la rue. Désolée, je n'ai pas encore pris de photos.

Je dois avouer que j'ai hâte d'expérimenter. Je vous écrirais mes impressions quand je les aurai essayés.

D'ici là, il me reste encore plusieurs étapes à franchir.

Mlle Canadienne



Hello,

Since I have bought the Georgiana shoes of American Duchess in cotton satin in sale, I'm a little overprotecting them to not stain them. They are made to be dye. With my white silk embroidered stockings, I don't want to take a chance to partially dye my stockings because of my shoes. Those shoes are super pretty like object of art. I asked myself if there were a historically accurate way to protect them.


Crédit photo: Cathrine Davis

Then I remembered that picture I took while visiting the Forteress of Louisbourg in 2011.



So I looked for those pattens/overshoes/pretty clogs. Most were English or American from the end of the 18th century. The few french ones that I found were more elaborated with the fabric of the shoes matching with the pattens.

For its simplicity, I choose that one for my reproduction even if it is from Britain. 

With the help of my father and his man tools, I molded pine wood into the wanted form. I still have to sand them, dye and oil it then cut the leather and pin it with nails on the wood. I will choose after if I want to add the iron part underneath. Sorry, I did not take pictures of it yet.

I have to admit I can't wait to try them. I surely write my impressions in another article. 

For now, I still have work to do.

Mlle Canadienne

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